Quand la photographe toulousaine va à Lyon pour shooter une séance photo grossesse !
Une séance photo grossesse au musée des Confluences à Lyon
Quelques heures avant d’arriver en gare de Lyon pour photographier la jolie séance photo grossesse de Solène & Jimmy, tous les plans de départ ont du être modifiés. Initialement, je devais faire Toulouse-Chambéry pour rejoindre ces amoureux dans un petit écrin de verdure au milieu de la nature folle de Chambéry. La météo était plutôt capricieuse ce jour-là de l’autre côté du tunnel… alors nous avons improvisé une séance photo grossesse dans Lyon. Le temps de faire un petit tour sur Pinterest afin de trouver des lieux cool dans la ville et en avant !
Le musée des Confluences a été un parfait terrain de jeu avec son architecture folle ! On avait repéré quelques spots assez marquants de Lyon dans un esprit « urban » mais nous n’avons pas pu tout faire.
De Lyon au Lac du Bourget pour leur séance photo grossesse !
Le pari fou de capturer le coucher de soleil au lac du Bourget
Traverser la France et se contenter d’une session dans Lyon alors que nos plans avaient totalement changés pour la séance photo grossesse de Solène et Jimmy ? C’est mal me connaître :))))
On a filé droit vers le Lac du Bourget à Aix-les-bains pour essayer d’avoir un joli coucher de soleil et terminer notre séance photo en beauté. Le soleil a été timide ce soir là dans la grisaille, mais quel magnifique spectacle sur le miroir d’eau du Lac du Bourget.
Ôde au Lac du Bourget à Aix-les-bains
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges,
Jeter l’ancre un seul jour ?
O lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos :
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :
« O temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Eternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
«LE LAC» (MÉDITATIONS XIII) – ALPHONSE DE LAMARTINE
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